Pascal Boniface n’est pas uniquement
méprisant avec ses collègues hommes. Il utilise un vocabulaire particulièrement
dégradant quand il s’agit de tourner en dérision les intellectuelles femmes,
comme Caroline Fourest comparée à une sportive dopée ou Thérèse Delpech,
appelée madame « Tapdure ». Ce qui n’est pas sans faire penser à l’inverse
de « tapette ». Un mot destiné à moquer ceux qui agissent en
désaccord avec leur nature que les « vrais hommes » prêtent au genre
masculine ou féminin…
Pour lui, le débat c’est une chasse
gardée. Et la chasse c’est un truc de mec. Le « think tank» de Pascal Boniface,
celui qui lui a permis d’avoir sinon une notoriété du moins quelques commandes
du Ministère de le défense et « du privé, ne compte que 2 femmes sur
11 « directeurs de recherche ».
Sur les plateaux de télévision
Pascal Boniface, le privilégié, attaque violemment Caroline Fourest. Pour lui,
Caroline Fourest devrait sa carrière à Bernard-Henri Lévy. Une journaliste
femme, et jeune, qui travaille depuis 15 ans sur les extrémistes ne peut quand
même pas devoir sa « fortune médiatique » à son talent ou à ses
travaux. Heureusement qu’elle s’est déclarée homosexuelle : l’embourgeoisé
aurait pu l’accuser d’avoir bénéficié de promotion canapé…
Comme l’écrit Yves Delahaie, « Dès 1998, à seulement 23 ans, elle
co-écrit avec Fiammetta Venner, sa partenaire de plume et de vie, Le Guide
des sponsors du Front national et de ses amis, avant de signer l’année
suivante, toujours en duo un très remarqué Les Anti-pacs ou la dernière
croisade homophobe qui retraça la campagne antipacs animant les rues de
Paris et l’Assemblée à coups de bible dans l’hémicycle, avant une enquête en
2001, qu’elle écrivit seule cette fois, Foi contre choix : La Droite
religieuse et le mouvement Pro-life aux États-Unis. Ces trois premiers opus
signèrent la marque de
fabrique de Caroline Fourest, son combat sans merci contre
quatre fléaux de la société : l’extrême droite, l’homophobie, le fanatisme
et l’intégrisme religieux et par ricochet les ligues anti-avortement. Le décor est planté.
La vérité est super simple, Monsieur
Boniface : elle écrit des livres passionnants, elle passe bien à la
télévision car elle a toujours quelque chose d’intelligent à dire. Par contre,
on ne peut pas dire que le
« Bonifarceur » bénéficie des mêmes talents : il est confus,
ennuyeux, et son dernier bouquin montre une certaine paranoïa. Perso, je ne
comprends pas une telle omniprésence d’un personnage si inintéressant. Cet
expert en géopolitique n’a pas su prévoir le printemps arabe. Embêtant quand on
se dit « spécialiste »… Source : http://lesnouveauxdemocrates.over-blog.fr/article-caroline-fourest-mais-pourquoi-tant-de-haine-76692175.html
Ajoutons que Caroline Fourest, elle, est l'une des premières éditorialistes (sur France culture) à avoir prédit, dès les premières émeutes en Tunisie, qu'il ne s'agissait pas seulement d'une révolte sociale (comme le disaient alors tous ses confrères) mais aussi une révolte "politique". Décidément, on comprend pourquoi elle agace tant Pascal Boniface !
Ajoutons que Caroline Fourest, elle, est l'une des premières éditorialistes (sur France culture) à avoir prédit, dès les premières émeutes en Tunisie, qu'il ne s'agissait pas seulement d'une révolte sociale (comme le disaient alors tous ses confrères) mais aussi une révolte "politique". Décidément, on comprend pourquoi elle agace tant Pascal Boniface !