Les rédacteurs
du site ACRIMED sont tombés de leur chaise en lisant les “Intellectuels
faussaires”. Il faut dire qu’ils y ont retrouvé, non sourcés, des passages
entiers pompés sur Le Monde diplomatique
et Acrimed… Bien copiés, mais mal collés :
“La rédaction d’Acrimed vient de constater le pillage en bonne et due forme de certains de ses articles par Pascal Boniface. Dans son livre Pascal Boniface ne démontre jamais ce qu’il dit, il accumule les on dit. Parfois il se risque à une citation, souvent tronquée.”
Acrimed
remarque que le chapitre attribué à Alexandre Adler reprend la structure d’un
article du Monde diplomatique signé de Mathias Reymond en juin 2005. Article
non cité.
Exemple d’inexactitude
relevée par Acrimed à propos d’Alexandre Adler :
“Dans le livre de Pascal Boniface, on peut lire (p. 101) : « Dans la même veine, au micro de France Culture, le 11 mai 2005, il compare Hugo Chávez à un “gorille ou un primate“. […] » Or la référence de Pascal Boniface est inexacte. Le 11 mai 2005, sur France Culture, Adler consacrait sa chronique matinale au « Tournant chinois », et ne faisait pas allusion à Chávez. Dans l’article original, publié par Le Monde diplomatique (juin 2005), on pouvait lire ceci : « M. Hugo Chávez ne serait, lui, qu’un “populiste quasi fasciste” (France Culture, 3 mai 2005) , un “gorille” ou un “primate” (Le Figaro, 11 mai 2005) […] » Entre l’original et la copie, que s’est-il passé ? Pascal Boniface a contracté le passage du Diplo et fusionné les deux sources – (France Culture (3 mai 2005) et Le Figaro (11 mai 2005) – en une seule… De plus, Adler n’écrit pas dans Le Figaro l’expression « gorille ou un primate » (comme chez Boniface) mais « le primate ou le gorille ». Boniface a ainsi transformé les « le » en « un » et a inversé l’ordre des mots. Or l’article du Diplo avait commis la même inversion.”
Et Acrimed d’égrener les emprunts :
“Dans un article, publié sur le site d’Acrimed le 19 mai 2006 (« Un « complot » fomenté par Philippe Val et Alexandre Adler ? »), nous écrivions : « France Culture, 2 mai 2006. Alexandre Adler commente une décision d’Evo Morales, nouveau président de Bolivie : “Le nouveau président bolivien, le trafiquant de coca Evo Morales, vient d’annoncer la nationalisation totale des hydrocarbures en Bolivie [...].” » Dans le livre de Pascal Boniface, on peut lire (p. 102) : « Sur France Culture, le 2 mai 2006, commentant une décision d’Evo Morales, nouveau président bolivien, il lançait : “Le trafiquant de drogue Morales vient d’annoncer la nationalisation totale des hydrocarbures en Bolivie.” » La similitude des formulations est troublante. Mais quel est l’auteur de cette transcription curieusement… « trafiquée », puisque le « trafiquant de coca » est transformé en « trafiquant de drogue » ? Selon Pascal Boniface, c’est l’éditeur – ou le correcteur – qui aurait procédé à cette modification.”
Autres mesquineries dénichées par
ACRIMED : Pascal Boniface a cité dans son livre des enregistrements originaux
qu’un journaliste du Monde diplomatique écrivant sur ACRIMED est le seul à posséder
et a dévoilé. Pascal Boniface les sort de son chapeau, en laissant entendre
qu’il l’a trouvé, sans jamais citer le journaliste ni ACRIMED.
Dès qu’il a appris qu’il allait être
épinglé par Acrimed, Pascal Boniface a tout fait pour que l’article ne paraisse
pas. Une méthode qu’il affectionne. ACRIMED rapporte l’hire de Pascal Boniface :
« rédiger un tel article va réjouir les personnes mises en cause dans
mon livre.” De fait, il faut
avouer, qu’ils auraient tort de ne pas se gondoler…
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