Le livre sur Pascal Boniface est disponible au téléchargement.
http://www.scribd.com/doc/108953832/Boniface-un-intellectuel-faussaire
Pascal Boniface roi des faussaires
Espace de liberté pour une analyse critique de Pascal Boniface et de ses méthodes
jeudi 4 octobre 2012
dimanche 8 janvier 2012
Pascal Boniface condamné pour « contrefaçon »
En 1994 paraît un ouvrage collectif
intitulé Lexique des relations internationales, aux éditions Ellipses.
Placé sous la direction de Pascal Boniface, le livre affiche les auteurs suivants
: Clara Bacchetta, Vincent Barrailler, Thomas Bonnel, Camille Grand, Thierry
Tardy.
En 2000, réédition de l'ouvrage, à
l'identique, sauf quelques ajouts marginaux. Mais, surprise, le nom des
contributeurs a disparu. Seul celui de
Pascal Boniface subsiste. Comme s’il était le seul auteur de ces articles.
Colère — bien légitime — des co-auteurs et procès. Pascal Boniface est lourdement condamné en première instance
pour « contrefaçon in solidum avec l'éditeur ».
Décidément sans gène, il fait appel en
portant plainte pour procédure abusive et atteinte à sa réputation. Il est
non seulement débouté de cette plainte, mais sa condamnation est
confirmée par le Tribunal. Il est condamné, conjointement avec son second
éditeur, à verser 4000 euros de dommages et intérêts à ses co-auteurs
« oubliés » + leurs frais d’avocats. Ci dessous la copie d’un chèque
de 7000 euros fait par Pascal Boniface, pour payer une partie de sa
condamnation
Source : Arrêt du 25 février 2004,
cour d'appel de Paris.
jeudi 6 octobre 2011
Pascal Boniface : spécialiste de l’auto-plagiat
Pascal Boniface est très productif… Et
pour cause. Il n’hésite pas à publier plusieurs fois le même livre chez des
éditeurs différents, en se contentant de changer le titre et de faire quelques
modifications de circonstance.
Un exemple parmi
d’autres, relevé par Michel Caillat dans un article intitulé : « Pascal Boniface, pseudo
intellectuel faussaire ». Il écrit : « Pascal
Boniface a en effet publié en 2002 (pour la Coupe du Monde) un livre intitulé :
« La Terre est ronde comme un ballon » aux Éditions du Seuil ;
quatre ans plus tard, toujours à l’occasion de la Coupe du monde, il sort « Football
et Mondialisation » aux Editions Armand Colin. Son transfert du Seuil à
Armand Colin permet de présenter comme une nouveauté un ouvrage qui reprend
dans un ordre différent des passages entiers (des pages complètes) du précédent
et l’actualisation fait parfois sourire. On passe de « Le football n’est-il
pas la synthèse heureuse entre libéralisme et socialisme » (p 18 du premier
livre) à « Le football ne représente-t-il pas une synthèse heureuse entre
vie collective et respect de l’individu » (page 17 du second) ou bien
encore « Il est plus facile dans une conversation de trancher sur la
composition idéale de l’équipe de France que sur le moyen de financer le régime
de santé » (p 19 du premier livre) à « Il est plus facile dans une
conversation de trancher sur la composition idéale de l’équipe de France que de
préconiser le plus sûr moyen de réduire la dette publique » (p 18 du second).
La dette publique étant dans l’air du temps, il fallait bien en parler !”
Source : "Pascal Boniface, pseudo intellectuel faussaire", par Michel Caillat
Quand Pascal Boniface plagie Acrimed
Les rédacteurs
du site ACRIMED sont tombés de leur chaise en lisant les “Intellectuels
faussaires”. Il faut dire qu’ils y ont retrouvé, non sourcés, des passages
entiers pompés sur Le Monde diplomatique
et Acrimed… Bien copiés, mais mal collés :
“La rédaction d’Acrimed vient de constater le pillage en bonne et due forme de certains de ses articles par Pascal Boniface. Dans son livre Pascal Boniface ne démontre jamais ce qu’il dit, il accumule les on dit. Parfois il se risque à une citation, souvent tronquée.”
Acrimed
remarque que le chapitre attribué à Alexandre Adler reprend la structure d’un
article du Monde diplomatique signé de Mathias Reymond en juin 2005. Article
non cité.
Exemple d’inexactitude
relevée par Acrimed à propos d’Alexandre Adler :
“Dans le livre de Pascal Boniface, on peut lire (p. 101) : « Dans la même veine, au micro de France Culture, le 11 mai 2005, il compare Hugo Chávez à un “gorille ou un primate“. […] » Or la référence de Pascal Boniface est inexacte. Le 11 mai 2005, sur France Culture, Adler consacrait sa chronique matinale au « Tournant chinois », et ne faisait pas allusion à Chávez. Dans l’article original, publié par Le Monde diplomatique (juin 2005), on pouvait lire ceci : « M. Hugo Chávez ne serait, lui, qu’un “populiste quasi fasciste” (France Culture, 3 mai 2005) , un “gorille” ou un “primate” (Le Figaro, 11 mai 2005) […] » Entre l’original et la copie, que s’est-il passé ? Pascal Boniface a contracté le passage du Diplo et fusionné les deux sources – (France Culture (3 mai 2005) et Le Figaro (11 mai 2005) – en une seule… De plus, Adler n’écrit pas dans Le Figaro l’expression « gorille ou un primate » (comme chez Boniface) mais « le primate ou le gorille ». Boniface a ainsi transformé les « le » en « un » et a inversé l’ordre des mots. Or l’article du Diplo avait commis la même inversion.”
Et Acrimed d’égrener les emprunts :
“Dans un article, publié sur le site d’Acrimed le 19 mai 2006 (« Un « complot » fomenté par Philippe Val et Alexandre Adler ? »), nous écrivions : « France Culture, 2 mai 2006. Alexandre Adler commente une décision d’Evo Morales, nouveau président de Bolivie : “Le nouveau président bolivien, le trafiquant de coca Evo Morales, vient d’annoncer la nationalisation totale des hydrocarbures en Bolivie [...].” » Dans le livre de Pascal Boniface, on peut lire (p. 102) : « Sur France Culture, le 2 mai 2006, commentant une décision d’Evo Morales, nouveau président bolivien, il lançait : “Le trafiquant de drogue Morales vient d’annoncer la nationalisation totale des hydrocarbures en Bolivie.” » La similitude des formulations est troublante. Mais quel est l’auteur de cette transcription curieusement… « trafiquée », puisque le « trafiquant de coca » est transformé en « trafiquant de drogue » ? Selon Pascal Boniface, c’est l’éditeur – ou le correcteur – qui aurait procédé à cette modification.”
Autres mesquineries dénichées par
ACRIMED : Pascal Boniface a cité dans son livre des enregistrements originaux
qu’un journaliste du Monde diplomatique écrivant sur ACRIMED est le seul à posséder
et a dévoilé. Pascal Boniface les sort de son chapeau, en laissant entendre
qu’il l’a trouvé, sans jamais citer le journaliste ni ACRIMED.
Dès qu’il a appris qu’il allait être
épinglé par Acrimed, Pascal Boniface a tout fait pour que l’article ne paraisse
pas. Une méthode qu’il affectionne. ACRIMED rapporte l’hire de Pascal Boniface :
« rédiger un tel article va réjouir les personnes mises en cause dans
mon livre.” De fait, il faut
avouer, qu’ils auraient tort de ne pas se gondoler…
Source
Alain Thorens, Mathias Reymond, "Pascal Boniface, un copiste solitaire contre les « intellectuels faussaires »"
http://www.acrimed.org/article3628.htmlmercredi 5 octobre 2011
Déjà, en 1984 une première affaire de plagiat
La tendance maladive de Pascal Boniface à effacer le nom de ses coauteurs à son seul profit a commencé bien avant sa lourde condamnation pour contrefaçon. En 1984, Pascal Boniface est un des conseillers qui virevolte autour de Charles Hernu. Il est alors embauché comme simple contributeur à la revue de l'INSED (Institut National Supérieur sur les Etudes de Défense). Charge à lui de préparer un numéro de la revue. Et l'apprenti faussaire a déjà son idée. Il s'arrange pour "oublier" Hugo Saada et Nadine Guez, pourtant coauteurs au même titre que lui. L'INSED renonce in extremis - par indulgence liée à ses problèmes de santé - à porter plainte.
En revanche, Pascal Boniface est bien entendu remercié par le géopolitologue Jaques Soppelsa, alors responsable de l'institut. On retrouvera cette odieuse pratique de prédation plus tard à l'IRIS avec de jeunes chercheurs de grand talent tels que Camille Grand (qui quittera, excédé, l'IRIS), Barthélémy Courmont ou encore Olivier Guillard, lesquels ne s'en laisseront pas compter. D'autres, professionnellement ou psychologiquement plus fragiles, finiront hélas par craquer et accepter de se faire exploiter.
En revanche, Pascal Boniface est bien entendu remercié par le géopolitologue Jaques Soppelsa, alors responsable de l'institut. On retrouvera cette odieuse pratique de prédation plus tard à l'IRIS avec de jeunes chercheurs de grand talent tels que Camille Grand (qui quittera, excédé, l'IRIS), Barthélémy Courmont ou encore Olivier Guillard, lesquels ne s'en laisseront pas compter. D'autres, professionnellement ou psychologiquement plus fragiles, finiront hélas par craquer et accepter de se faire exploiter.
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